Béatrice Braun, médiatrice familiale et thérapeute

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L’intérêt porté au développement de l’enfant, au respect de sa parole, de ses besoins, de son cadre familial et social et mon appétence pour les sciences humaines ont orienté mes choix d’études.
Après une licence en psychologie et un diplôme d’Etat d’éducatrice de jeunes enfants, je suis désormais médiatrice familiale diplômée d’Etat en 2005 et thérapeute de couple et de famille certifiée en 2010.

À l’heure où les séparations et les recompositions familiales sont fréquentes, les conflits familiaux nombreux, où les parents peuvent être déboussolés, où le couple est soumis à beaucoup de pressions, je crois farouchement que le dialogue avec l’autre est la clé pour trouver ses propres solutions.

Après 35 années d’expérience professionnelle dans le social, j’ai acquis un certain nombre de convictions :

  • À partir de l’écoute empathique des solutions émergent. Il est plus fructueux pour qu’un changement s’opère de parler avec l’autre. Même lorsque les opinions sont très éloignées les unes des autres, un dialogue sain nous rapproche des idées de chacun. C’est une logique de consensus qui prévaut.

  • La présence active d’un tiers neutre et bienveillant qui veille au respect de la parole, la fait circuler, qui reformule et qui propose d’expérimenter de nouvelles modalités d’organisation pragmatique du quotidien est salutaire pour le bien-être des couples, des familles et le devenir des enfants.

  • Les membres de la famille en conflit et les parents sont les plus à même de trouver les meilleures solutions pour eux et leurs enfants.

  • C’est un véritable défi de retrouver un dialogue parental, conjugal ou familial et il est possible de le relever.
Mes consultations familiales reposent sur des principes éthiques et des règles déontologiques.
La neutralité et l'impartialité
C’est être en soutien de chacun, sans prendre parti ni pour l’un ni pour l’autre. Le médiateur familial s’interdit d’intervenir dans des médiations impliquant ses propres relations.

La confidentialité
Cela signifie que ce qui se passe, se dit et se raconte dans le cabinet de consultations familiales demeure confidentiel.

L’article 131-15 du Code de procédure civile prévoit que les déclarations du médiateur et les constations qu’il recueille ne peuvent être utilisés en justice sans l’accord des deux personnes engagées en médiation.

Le médiateur familial n’a pas de compte à rendre aux tiers (avocats, juges, tiers) sous réserve lorsque la médiation est ordonnée d’indiquer au magistrat quand la médiation commence, se termine et que des accords ont pu être réalisés ou non.
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